Bremes et gardons en fin de saison
Récit d’une journée de pêche au feeder pas si ordinaire au Lac de Pareloup.
Les conditions : Ce jour-là on ne peut pas dire que nous avons cherché la facilité ! L’hiver s’installe peu à peu et la pêche devient plus stratégique, le choix du lieu, du coin de pêche est réellement primordial.
Le point météo : Vent violant en rafale du Sud et comme souvent ici à l’automne et au printemps, avec des rafales à plus de 70 Km/h.
Des conditions difficiles que l’on a choisi d’affronter plein fer, dans une baie exposée Nord / Sud en prolongement de ce que l’on appelle “le grand large”. Le vent pousse de grandes quantités d’eau dans cette baie, créant un courant de surface très important. Au printemps ces conditions sont très favorables, car les masses d’eau sont brassées et réchauffées par le vent chaud venu du Sud. A l’automne, c’est l’inverse ce brassage aurait plutôt tendance à refroidir les masses d’eau.
Une fois le coin déterminé, reste à s’installer pour pêcher : Avec les mauvaises surprises …
Les cormorans sont arrivés et j’ai l’impression qu’ils sont de plus en plus nombreux. Une telle population est la confirmation que le lac est poissonneux, mais c’est aussi le signe que cet oiseau peut très bien passer directement de la case “espèce protégée” à la case “nuisible”.
Les résidus de certains pêcheurs intelligents > voir la photo ici. Ce genre de comportement est pour moi complètement inexplicable et dangereux pour la pérennité des autorisations de pêche sur ce lac. Ce n’est pas la première fois que je rencontre ce genre de tas d’ordure sur les berges du lac. Pareloup est « loin de tout », pourquoi venir ici, se déplacer, faire des frais (au moins en trajet), rechercher à s’isoler dans un cadre « naturel » pour au final laisser ses ordures sur place ?? Il faut faire très attention à ce genre de comportements, à l’image que cela donne des pêcheurs et de la pêche. Il y a des régions ou la pêche de nuit est remise en cause uniquement à cause de ce type d’attitude.
Côté matériel : Canne puissante 110 gr / 4,2 m de long idéale pour la pêche longue distance.
Moulinet Preston PXR 5000 garnit de tresse fine avec une tête de ligne en nylon de 12m de long.
Côté amorce : j’aime dire que cela n’a pas beaucoup d’importance. Ce jour-là, j’ai utilisé la “Sensas 3000 explosive feeder”. Elle contient des grains de maïs secs et durs qui n’ont aucune valeur alimentaire pour les poissons, ce qui est très décevant pour une amorce de ce prix, même si je comprends les propriétés mécaniques de cet ingrédient. A ceci j’ajoute du pain d’épice broyé et deux grosses poignées de pellets pour enrichir le mélange.
Esches : asticots, maïs doux, vers de terreau.
Pour ajouter une bonne dose de complexité, nous choisissons de nous exercer à la pêche longue distance : + de 60m. Autant dire qu’il faut s’accrocher, pour pouvoir être précis avec un tel vent et à une telle distance. La précision du lancer est La clef de la réussite pour la pêche au feeder et dans ces conditions, cela devient vite mission très difficile, voir impossible.
Il me faudra plus d’une heure avant de trouver le bon feeder (projectile), le bon geste et le bon repaire. Le feeder est systématiquement déporté, emporté par le vent après le lancer et avant de toucher l’eau. Bref une recherche de la complexité qui tourne à “la pêche à l’envers”.
Puis avec l’exercice et l’accoutumance à ces conditions, la pêche devient plus précise.
Et malgré tout le poisson répond présent. Le manque de précision se paye par le manque de brèmes ! Cette espèce de poisson majoritaire dans ce lac n’a pas mordu comme à son habitude.
Au final une pêche honorable où la difficulté a pris le dessus, mais la progression est à ce prix !
Le soir venu, au moment de partir, le calme revient peu à peu sur le lac.
Très sympa ce compte rendu, une bonne journée de pêche. Et il y avait un max de vent, on le voit sur la vidéo. Pareil en mer, l’autre jour j’ai vite abandonné à cause du vent.
Quant aux détritus et autres cochonneries, c’est hélas partout la même chose 🙁
Merci merci. Malheureusement les détritus il y en a de plus en plus. Après cela il est difficile d’expliquer aux riverains du lac qu’il faut laisser passer les pêcheurs et leur aménager des accès vers les berges.
Tres beau compte rendu, pour le vent on s’y croie avec la vidéo.je trouve les videos tres biens faites (les touches sur les scions…)
En ce qui concerne les detritus en principe les pecheurs les ramassent (surtout avant de pecher), il y a toujours des visiteurs pour saloper les superbes coins de peche.
continuez a nous montrer des infos interressentes (pour les debutant de feeder comme moi) c’est super.
Un très très grand merci pour ces compliments qui m’encourage à continuer 🙂
Les vidéos : j’aimerais en faire beaucoup plus, voire même avec des vidéos subaquatiques mai malheureusement et comme tu as peu le remarquer, mon matériel vidéo de n’est pas de bonne qualité.
Il ne s’agit pas de détritus laissés par des visiteurs mais bel et bien par des pêcheurs, les paquets d’hameçons et perruques de nylons abandonnées en attestent (non visibles sur la photo).
bravo pour ce nouvel article ,pêche difficile donc instructive, eh non ce n’est pas des pecheurs qui laissent des détritus mais des abrutis qui pensent que la nature est une décharge ,surtout ne pas leurs parler d’écosystème , ils ne connaissent pas ce mot.
Malgré tout encore bravo pour cette sortie et ton reportage
Merci Mikl de ton commentaire, de tes compliments et de ton assiduité 🙂
Malheureusement, et pour reprendre ton expression, il faut se rendre à l’évidence, il existe aussi des « abrutis » qui pêche. Ce n’est pas nouveau se genre de dépotoir, mais les comportements ont évolués et on en retrouve de plus en plus. Les riverains du lac ont vite fait de faire l’amalgame et de mettre tous les pêcheurs dans le même sac.
En effet, il y avait du vent..et c’est souvent ces jours là en plan d’eau que l’on peu faire des belles pêches!
C’est dingue j’ai fait une pêche cette été sur un étang par jour de grand vent et je procède …comme toi. J’avais le vent qui soufflait latéralement avec de belle vague, et une fois trouver le bon feeder (c’est pas simple parfois) ça a été terrible….
En tous cas bravo pour ta pêche, moi en canal samedi 4 brêmes en 3 h de pêche au froide et claire sans vent: dur dur…
Merci Mika ! Oui c’est la fin de saison, la pêche est moins productive même dans des conditions qui d’ordinaire donnent de bons résultats. Mais cela reste tout de même plaisant, et c’est dans la difficulté que l’on apprend 🙂
super commentaire ,il est beau josé avec c petites plaquettes!!!!
Ha ha, y’en a qui connaissent les poissons par leur petit nom !!!
A bientôt
oui peut étre a pareloup!!!! a bientot