Le Pêcheur Picard est un adepte des spécimens qui assouvit sa passion de la pêche en arpentant les rivières et fleuves à la recherche de beaux poissons. Toutes ses pêches riment avec « feeder », que ce soit à la cage, au pôle feeder ou au method. Sa spécialité reste le barbeau, mais il est tout aussi attiré par les belles pièces telles que les carpes. Mais nous lui connaissons aussi une autre catégorie de pêche qu’il affectionne : la pêche de la tanche au method feeder !
Un menu pour ces belles vertes
Tout aussi doué pour la cuisine que pour la pêche, il aime essayer, tester et trouver le bon ingrédient qui lui permettra de capturer les belles vertes, et bien sûr les plus grosses.
Côté amorce, le mix est à chaque session à peu près identique et il l’adapte à la saison tout en ayant une préférence pour le salé. Une base de pellets de différents diamètres, un peu de chènevis mais pas trop pour que le moulage reste aggloméré. Il lui arrive d’amorcer le spot à l’aide de spomb, et il dépose alors du chènevis, des esches mortes comme des gozzers rubis ou blancs car il sait que ces derniers ne quitteront pas le point d’amorçage tant qu’ils ne seront pas dévorés. Enfin, l’utilisation d’additifs tels que de l’huile de sardine, saumon ou halibut reste un must, et Cyrille les utilise fréquemment.
Là, pas besoin de station ou de ponton ; une épuisette, des pics, un sac d’amorce, des esches, un siège, et Cyrille installe son matériel au bord de l’eau rapidement. Il commence à amorcer toutes les 5 à 10 minutes à la même distance environ. Nul besoin d’être précis en créant un tas au fond de l’eau car quelques poissons pourraient passer et tout « aspirer » puis partir. Il est donc préférable de créer une zone d’amorçage de plusieurs mètres carrés afin de stimuler les poissons à fouiller et rester sur le coup pour chercher.
Du matériel dédié à la tanche
Côté matériel, notre pêcheur se fait plaisir avec des cannes spécialement dédiées à cette espèce et afin d’augmenter ses chances, il en utilise deux sur lesquelles il esche des appâts différents afin d’augmenter ses chances.
Le moulinet robuste, est rempli de tresse 12/100, terminé par un method feeder de taille plus ou moins grosse suivant le besoin du moment.
Une stratégie de pêche simple :
il est évident que l’on ne va pas à la pêche au spécimen de tanche sur un point de pêche où il n’y a pas cette espèce, vous vous en doutez bien, et notre pêcheur Picard connaît ses coins qu’il a découverts au fur et à mesure de ses pêches, ses recherches, sa chasse au spécimen…
Lorsque l’on traque les beaux poissons, il ne faut pas lésiner sur la qualité, car en cas de préparation approximative, la sanction est implacable : décroche ou encore casse sur le plus beau poisson de la journée.
Le bas de ligne est préparé à l’aide de fluorocarbone 24 ou 26/100 (en fonction de l’encombrement du lieu de pêche) sur lequel est monté un hameçon N° 10 Spécimen Drennan équipé d’un « push-stop » (son modèle fétiche pour cette pêche) sur lequel on peut installer tout un tas d’esches différentes, y compris des terreaux. Cyrille préfère les stop-appâts plutôt que les bagues car il arrive que les poissons arrachent ou abîment la bague, ce qui rend la ligne non pêchante.
La patience, le meilleur atout du pêcheur
Vient ensuite le temps de l’attente tout en rêvant du plus gros poisson qui viendra valider un nouveau record.
Lors de la touche, il faut travailler le poisson sans trop d’agitation, il ne faut pas le perdre. Là, l’utilisation du frein du moulinet n’est pas forcément le plus adapté et bien souvent désactiver l’anti-retour permet de mieux gérer tout en protégeant le matériel.
Une fois le poisson hors de l’eau, le temps de la photo qui gravera à jamais ce beau souvenir record, Cyrille remet le poisson à son élément et lui donne rendez-vous pour la saison prochaine, en espérant le capturer encore plus gros !!!
La pêche, c’est bien !
